D'une littérature mal nommée

Depuis les années 1980, lorsqu’elle émerge associée à la Marche des Beurs, de son vrai nom Marche pour l’égalité et contre le racisme, la littérature produite par les écrivains français nés de parents immigrés du Maghreb fait l’objet d’une revendication de reconnaissance et de légitimation culturell...

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Detalhes bibliográficos
Autor principal: Álvares, Cristina (author)
Formato: article
Idioma:fra
Publicado em: 2015
Assuntos:
Texto completo:http://hdl.handle.net/1822/38980
País:Portugal
Oai:oai:repositorium.sdum.uminho.pt:1822/38980
Descrição
Resumo:Depuis les années 1980, lorsqu’elle émerge associée à la Marche des Beurs, de son vrai nom Marche pour l’égalité et contre le racisme, la littérature produite par les écrivains français nés de parents immigrés du Maghreb fait l’objet d’une revendication de reconnaissance et de légitimation culturelle qui prolonge la revendication politique d’intégration à la société française des populations issues de l’immigration. L’histoire de ce mouvement littéraire est donc celle de la lutte pour une place dans le champ littéraire français moyennant l’accès au dispositif institutionnel qui y introduit œuvre et auteur : maisons d’édition, presse et médias audiovisuels, librairies, prix littéraires, universités. Cet appareil de reconnaissance et de légitimation, Michel Laronde l’appelle l’Institution. L’un des instruments de l’Institution est la catégorisation.