Resumo: | La recomposition économique des métropoles françaises a posé au cours des dernières décennies la question de l’attractivité et de la puissance des centres d’affaires. Dans le cas parisien, les travaux récents suggèrent que les pertes d’emplois du centre se traduisent par un relâchement de la centralité parisienne et par un desserrement urbain relativement généralisé. Cet article constitue une contribution au débat actuel. À partir d’un découpage spatial original des communes franciliennes, de la définition de secteurs d’activités témoins et d’indicateurs de croissance, de poids et de spécialisation/différenciation, plusieurs hypothèses sont mises à l’épreuve : celle du fléchissement de la centralité économique du quartier d’affaires parisien, celle de son élargissement à travers la diffusion des activités témoins dans les communes proches, celle enfin du rapprochement entre les profils économiques des communes péricentrales et des quartiers centraux. Les résultats de cette approche nuancent quelque peu la lecture généralement pessimiste de l’évolution des quartiers centraux et soulignent le maintien actuel des forces centripètes dans la géographie économique de la région francilienne.
|