Summary: | FR: Nous entendons illustrer lattachement affectif urbain très particulier marqué par une cartographie très précise de certaines villes européennes chez deux écrivains belges francophones contemporains, Jean-François Dauven et Grégoire Polet qui plus est tous deux Bruxellois, du même âge, camarades de classe, et recourant au même style narratif axé sur lusage quasi exclusif du présent de lindicatif. Dans leurs romans, ces deux auteurs cultivent un identique souci de la cartographie sentimentale des espaces urbains, notamment des capitales européennes, lesquelles établissent entre elles détroites connexions par le biais de subtiles intersections et renvois diégétiques. Nous retiendrons tout particulièrement les romans primés Ceux qui Marchent dans les Villes (Dauven 2009) et Madrid ne Dort pas (Polet 2005) pour en dégager une lecture éminemment topophilique des espaces urbains vus non comme simples décors, mais plutôt comme lieux habités par de petites histoires ou anecdotes humaines enchevêtrées, des destins de flâneurs.
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