Nouvelle datation du «masque» de La Roche-Cotard (Langeais, Indre-et-Loire, France)

Le «masque» de la Roche-Cotard a été découvert au sein d’une couche contenant une industrie lithique de technologie et typologie caractéristiques du Paléolithique moyen. Après une première datation de la couche, supérieure à 32 ka BP et deux autres datations par le 14C attribuant à la couche un âge...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Marquet, Jean-Claude (author)
Other Authors: Lorblanchet, Michel (author), Oberlin, Christine (author), Thamo-Bozso, Edit (author), Aubry, Thierry (author)
Format: article
Language:fra
Published: 2019
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10451/36600
Country:Portugal
Oai:oai:repositorio.ul.pt:10451/36600
Description
Summary:Le «masque» de la Roche-Cotard a été découvert au sein d’une couche contenant une industrie lithique de technologie et typologie caractéristiques du Paléolithique moyen. Après une première datation de la couche, supérieure à 32 ka BP et deux autres datations par le 14C attribuant à la couche un âge supérieur à 40 ka, une datation sur quartz par la méthode de la luminescence (OSL) donne un âge de 75,6 ± 5,8 ka au dépôt alluvial qui contient le «masque». Ce nouveau résultat confirme que les datations 14C par Spectrométrie de Masse par Accélérateur (AMS) obtenues sur des fragments osseux de cette même couche sont au-delà de la limite de la validité de la méthode de datation par le radiocarbone. Nous exposons, en annexe, le principe de la méthode des datations OSL qui doivent être retenues pour dater l’occupation néandertalienne de La Roche Cotard II d’où provient le masque, et leurs implications.