Resumo: | Dans cet article je propose une lecture des récits de Claude Crébillon (1707-1777) comme une suite de chroniques du libertinage de « la bonne compagnie » du temps de la Régence de Philippe d’Orléans et du règne personnel de Louis XV. Injustement traité de licencieux, frivole, voire libertin, « Girgiro, l’entortillé », épithète que l’auteur doit à la tortuosité de son style, entreprend dans tous ses récits, d’un oeil fin et ironique, une sorte de voyage philosophique à travers les différents jeux de pouvoir et de séduction, en présentant à son lecteur une chronique du libertinage mondain de son époque, dont il dévoile la fausseté dans tous ses états.
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