Les gitans, la prison et le quartier: une relation spécifique devenue le modèle ordinaire
La portion gitane de l'univers détenu dans une prison portugaise représentait dans les anées 80 une modalité de vie carcérale qui échappait aux définitions des «institutions totales». Ce qui n'était alors qu'atypique -- et pouvant par lá même inviter à ramener cette exception à une sp...
Autor principal: | |
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Formato: | article |
Idioma: | fra |
Publicado em: |
2005
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Assuntos: | |
Texto completo: | http://hdl.handle.net/1822/5219 |
País: | Portugal |
Oai: | oai:repositorium.sdum.uminho.pt:1822/5219 |
Resumo: | La portion gitane de l'univers détenu dans une prison portugaise représentait dans les anées 80 une modalité de vie carcérale qui échappait aux définitions des «institutions totales». Ce qui n'était alors qu'atypique -- et pouvant par lá même inviter à ramener cette exception à une spécificité «ethnique» -- annonçait pourtant le début d'une tendance plus vaste. Une décénnie plus tard, elle caractériserait l'ensemble de la population incarcérée. C'est cette tendance intégrant gitans et non-gitans que me propose d'analyser à la lumière des propriétés particulières qu'assume au Portugal le jeux entre catégories d'ethnicité et de classe, modulé par des conditions telles que le quartier de résidence et l'économie des marchés illégaux de drogues. |
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