Resumo: | Notre objectif principal est tester l’importance de l’investissement en capital humain/éducation comme variable explicative du niveau de productivité d’équilibre d’état stationnaire et du processus de convergence potentiel des pays de nos deux échantillons (8 pays riverains de la Méditerranée: l’Algérie, l’Egypte, la Chypre, l’Israël, le Malte, la Syrie, la Tunisie, la Turquie; ces pays-là plus les pays de l’UE ) tout en contrôlant la qualité de la proxy du capital humain. En effet, la plus part des études de croissance qui incluent la variable capital humain utilisent comme proxy le nombre moyen des années de scolarité, or cette proxy se heurte à un certain nombre de critiques. Elle ne tient pas en compte l’hypothèse de rendements décroissants dans le secteur éducatif ni la différente qualité des différents systèmes éducatifs. Ainsi nous utiliserons une des proxies mentionnée par Wössmann (2000), une spécification à la Mincer du capital humain avec des rendements décroissants. Notre cadre d’analyse a comme point de départ un modèle de croissance exogène, néoclassique, unisectoriel avec capital humain du type Mankiw, Romer et Weil (1992). Les équations de productivité et de convergence serons estimées selon plusieurs méthodes économétriques.
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