Summary: | “Nul autre romancier contemporain n’est peut-être plus obsédé que Le Clézio par la figure de l’Insecte, comme on peut le constater en vérifiant la présence de cet animal dans la quasi-totalité de ses écrits; présence ambivalente, qui témoigne à las fois de l’inquiétude de l’auteur à l’égard de ce monde grouillant, mais aussi d’«une fascination admirative pour (sa) perfection, (sa) force, et (sa) vitalité». Dès le Procès-Verbal, les papillons tissent des danses inquiétantes autour du héros qu’ils finissent par attaquer; le ver de terre constitue une métamorphose possible de l’homme pour un retour à une vie organique élémentaire, et, de ce fait, sécurisant; et les insectes, par milliers, représentent déjà une vie sans fin, une force incommensurable, que le feu même semble ne pas pouvoir vaincre. […]”
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